Concours jeunes littéraires 2025 : Un impact prometteur pour une Afrique Unie et Stable à travers la littérature

Le samedi 1er février 2025, Ouagadougou a vibré au rythme des mots et de la créativité lors de la grande finale de la 4ᵉ édition du Concours Jeunes Littéraires, organisée par l’Africa Young Ambassador Association (AYAA). Placée sous le thème évocateur « L’apport de la littérature dans la construction et la consolidation d’une Afrique stable et unie », cette compétition continentale a mis en lumière le potentiel des jeunes talents littéraires d’Afrique.

La finale a réuni quatorze candidats de cinq pays africains qui se sont affrontés dans diverses disciplines : lecture, résumé d’œuvre, orthographe, rédaction de nouvelles et slam. Cette année, le concours a connu un grand succès, renforçant ainsi son impact au sein du continent africain.

Les jeunes talents ont brillé à travers leurs performances, et plusieurs lauréats ont été récompensés pour leur excellence. Dans la catégorie Résumé dynamique, Fadilatou Kaboré a décroché la première place avec un score de 73/100. Kambou Lydie, avec un score de 77,66/100, a dominé la catégorie Rédaction de nouvelles, tandis que Mathylda Ouédraogo s’est imposée en Lecture avec un impressionnant 88/100.

Dans le domaine de l’orthographe, Couldiathy Eléonore a brillamment obtenu 18/20, et la catégorie Slam a vu la victoire de Dayamba Delphin, qui a remporté un score de 80,66/100 pour sa prestation vibrante. Le Prix du Public a été décerné à Beye Fallou, du Sénégal, tandis que Maimouna Ouédraogo de la Côte d'Ivoire a été honorée du Prix de la Résilience, soulignant sa persévérance après quatre participations consécutives.

La cérémonie a également été l’occasion pour les lauréats de partager l’impact de la littérature dans leur parcours. Dayamba Delphin, lauréat de la catégorie Slam, a exprimé sa gratitude pour cette distinction : « Ce prix représente ma passion pour le slam. Grâce à un travail acharné, j’ai pu le décrocher. Mon texte portait sur l’impact de la littérature dans le développement de l’Afrique », a-t-il affirmé avec fierté.

Eulalie De Mérida Batieno, promotrice du concours et présidente de l'AYAA, n’a pas manqué de saluer le succès de cette édition. « La littérature va bien au-delà d’une simple compétition. Elle est une véritable passion », a-t-elle déclaré. Elle a également souligné l'ampleur de l'événement, qui a réuni plus de 200 candidats issus de 16 pays, et a remercié les partenaires du concours, notamment ACEP Burkina et l’École Nationale de la Police, pour leur soutien constant.

Présent à la cérémonie, Jean Noël Bonkoungou, représentant du ministre de la Culture, a rappelé la force unificatrice de la littérature. « Les mots des jeunes participants façonnent les esprits, éclairent les consciences et contribuent à bâtir une Afrique harmonieuse et prospère », a-t-il souligné.

Sergio Kaboré, représentant d’ACEP Burkina, a également insisté sur le rôle primordial de l'éducation et de l’innovation dans le développement durable. « Promouvoir les talents littéraires, c’est investir dans l’avenir du continent », a-t-il précisé. De son côté, le représentant de l’École Nationale de la Police a établi un lien entre la littérature et la sécurité, mettant en avant le rôle essentiel des écrivains et futurs écrivains au sein des forces de défense et de sécurité.

Cette 4ᵉ édition du Concours Jeunes Littéraires s’est révélée être un véritable point de rencontre pour les jeunes.

RC